A propos

La presse du Canal de Suez dans ses archives

par Arnaud Ramière de Fortanier pour

Presses allophones de Méditerranée édité par le CEAlex, Centre d’Etudes Alexandrines.

Les archives, la bibliothèque, les œuvres d’art et le souvenir de l’ancienne Compagnie universelle du canal maritime de Suez sont la raison d’être de l’Association du Souvenir de Ferdinand de Lesseps et du canal de Suez. L’Association a été fondée en 1978 par Jacques Georges-Picot, dernier directeur général de la Compagnie universelle, premier président de la Compagnie financière de Suez, une holding financière. Il pense que seul un organisme indépendant, étranger aux préoccupations de la Compagnie financière et de ses nouvelles activités, peut porter la responsabilité matérielle et morale du passé ; il lui fait attribuer l’ensemble du patrimoine archivistique, documentaire et artistique et les souvenirs en risque de déshérence à la veille d’une nouvelle nationalisation, française cette fois-ci. Jacques de Vogüé, fils et petit-fils de deux présidents prestigieux de la Compagnie universelle – le marquis de Vogüé et le Prince d’Arenberg, tous deux membres de l’Institut – lui succède ; il assure le transfert des collections d’archives aux Archives nationales alors à Fontainebleau et, pour un temps, les objets de collection au Musée national de la Marine : tableaux, maquettes, bustes, médailles… Vient ensuite Jean-Paul Calon, ancien directeur des services juridiques, négociateur des accords qui ont suivi la nationalisation de 1956 qui apporte un souci constant de rapprochement et d’échanges avec l’Égypte à travers une histoire commune du canal.

Je fis la connaissance de Jacques Georges-Picot à Marseille en 1983 à l’occasion de la grande exposition sur l’Orient des Provençaux où pour la première fois les collections de l’association furent présentées en public ; ce fut l’occasion d’une poignée de main mémorable avec le nouveau ministre d’État socialiste Gaston Defferre, lui-même gendre de François Charles-Roux qui avait été le dernier président de la Compagnie universelle lors de sa nationalisation par Gamal Abdel Nasser. La roue tournait …

Photographie

Films et documentaires

Les archives du Canal de Suez

La plus grande partie des archives a commencé à être déposée aux Archives nationales dès 1977, à Fontainebleau avant d’être transférée à Roubaix dans le magnifique nouveau bâtiment des Archives nationales du Monde du Travail. Il s’agit de près de deux kilomètres linéaires d’archives administratives, financières et techniques, y compris les dossiers individuels des personnels, et du transit maritime. Parfaitement classés, ouverts aux chercheurs ; l’inventaire en est désormais en ligne sur les sites des Archives nationales, de notre association et de la Bibliothèque d’Alexandrie.

Très rapidement, on y trouve en particulier sous la cote principale AQ 153 :

  • Organes directeurs : assemblées générales des actionnaires, commission consultative internationale des travaux, comité consultatif de Londres, comité de direction, conseil d’administration, commission de vérification des comptes, commission des finances, commission des travaux, conseil supérieur des travaux, correspondances des présidents et administrateurs.
  • Secrétariat général, agence supérieure, assemblées générales, bureaux et agences, etc.
  • Conférence des chefs de service d’Égypte, contentieux, correspondance, cultes, documentation générale, documentation historique, domaine commun (municipalité de Port-Saïd). Écoles, immeubles, missions.
  • Nationalisation, accord international et indemnisation.
  • Personnel, dossiers individuels, recrutement, recensement, grèves, œuvres sociales. Règlement sur l’emploi des ouvriers indigènes pendant le percement du canal (1856), règlement des retraites (1856-1876).
  • Relations avec les armées égyptienne, turque, britannique et française.
  • Transit, dossiers armateurs, mouvements maritimes, règlement de navigation, taxation.
  • Travaux et questions techniques, relevés hydrographiques.
  • Matériel : dragues, porteurs de déblais, remorqueurs, bateaux pilotes et pilotines, ferry-boats et bacs, matériel de balisage, appareils de levage Schneider, ponton grue automoteur du Creusot…
  • Plans cadastraux, d’églises, de l’hôpital…

Non loin de Paris, les archives cinématographiques sont confiées à l’Institut national de l’audiovisuel au fort de Bois-d’Arcy et l’essentiel des photographies au fort de Saint-Cyr géré par la médiathèque du Patrimoine.

En 1989, afin d’assurer la pérennité de ce fonds en cas de catastrophe, fusion ou nouvelle nationalisation, et éviter une dispersion éventuelle, l’association s’est rapprochée de la Fondation de France à qui elle a apporté la propriété de ses collections, ce qui leur a conféré un statut d’inaliénabilité en tant que fondation hébergée, le Groupe Suez faisant l’apport d’un capital d’un million de francs de l’époque, nécessaire pour le garantir. Ainsi était créé un fonds intitulé « Fondation Association du Souvenir de Ferdinand de Lesseps ». L’objet du fonds étant : « De perpétuer et de défendre le souvenir de la vie et de l’œuvre de Ferdinand de Lesseps, du canal de Suez et de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez ; De conserver et d’acquérir éventuellement des objets et documents relatifs à la construction du canal maritime de Suez depuis son origine jusqu’à la cessation de son exploitation ; D’organiser toute manifestation scientifique, culturelle, artistique se rapportant directement ou indirectement aux objets définis dans les deux alinéas précédents ; D’accueillir des chercheurs s’intéressant aux objets ci-dessus et de les aider. L’association du souvenir de Ferdinand de Lesseps et du canal de Suez, tant qu’elle serait en mesure de le faire, remplirait l’objet du Fonds en accord avec la Fondation de France ».

En 1994, à la demande du gouvernement égyptien, j’ai été chargé par l’UNESCO, programme général d’information, de rédiger un Rapport d’évaluation et description archivistique – Propositions pour une modernisation, où la question des archives du canal de Suez est abordée pour la première fois.

En 1997, à l’initiative de l’ambassade d’Égypte, l’UNESCO inscrit sur le registre de la mémoire du monde le patrimoine documentaire de la Compagnie universelle conservé tant en France qu’à Ismaïlia, assorti d’une convention prévoyant un microfilmage pour en faciliter l’accès aux chercheurs égyptiens ; d’où la constitution d’un fonds virtuel « canal de Suez » à la Bibliothèque d’Alexandrie, et les apports successifs d’abord de microfilms puis d’enregistrements numériques qui apparaissent désormais sur le site internet de la Bibliotheca Alexandrina. En 2002, une importante exposition suivie d’un colloque a lieu à la Bibliothèque d’Alexandrie avant même son inauguration officielle, consacrée au canal de Suez et coorganisée par notre association qui se situe délibérément dans une perspective de rapprochement franco-égyptien sur un sujet rendu sensible par l’histoire coloniale et par les retombées de la malheureuse expédition, dite « de Suez » de notre côté, appelée sur place « l’agression tripartite ». Régulièrement, un chercheur égyptien se voit invité à venir à Roubaix travailler sur les Archives du canal dans la perspective de l’écriture d’une histoire controversée qui fait partie de notre patrimoine commun. Une architecte-historienne a aussi travaillé dans ce cadre aux Archives nationales du Caire, à Dar El-Koutoub, Corniche Al-Nil, sur les archives en arabe, les cartes et les plans du canal.

Le 2 juin 1999, une plaque commémorative de l’inscription au Registre de la Mémoire du monde est inaugurée solennellement en haut de l’escalier d’honneur de l’immeuble historique de la rue d’Astorg par Federico Mayor, directeur général de l’UNESCO, en présence de l’ambassadeur d’Égypte à Paris, Aly Maher El Sayed, du Docteur Fathi Saleh, ambassadeur d’Égypte auprès de l’UNESCO, et de Gérard Mestrallet, président directeur général du Groupe Suez.

Un mémorandum de coopération est signé en 2003 avec les Archives nationales d’Égypte au Caire en présence de Mme de Boisdeffre alors directrice des Archives de France. « Les parties mettent en place une coopération visant à numériser la base de données concernant les documents du canal de Suez sur CDs, et à rendre ces renseignements accessibles sur l’Internet… s’accordent à déposer une nouvelle et originale collection des documents du canal de Suez aux Archives nationales d’Égypte… ». Ce mémorandum est actualisé le 6 juin 2011 sous ma signature et sous celle du Professeur Mohamed Saber Arab, qui sera plus tard ministre de la Culture ; nous poserons ensemble la première pierre du musée du canal à Ismaïlia, aboutissement d’un long parcours patrimonial. Notre présence enfin aux côtés du Président de la République française invité d’honneur à l’inauguration du New Suez canal en 2015, constituera un sommet.

La valorisation de ce fonds est toujours assurée par l’Association du Souvenir avec, en plus, un musée d’abord aménagé rue d’Astorg dans l’ancienne salle du Conseil, maintenant dans une tour de La Défense à Paris, depuis la création du groupe ENGIE qui a succédé à SUEZ. Il y a de nombreuses publications, expositions et manifestations, y compris internationales comme à Barcelone, Florianópolis (Brésil), Séoul et Shanghai ; des œuvres ont été prêtées au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles pour une exposition sur L’Orientalisme en Europe, et plus récemment au musée d’Orsay pour une exposition sur le Second Empire.

Une convention a été signée avec le CNRS, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), plusieurs universités dont celle de Tours, et l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO) pour étudier systématiquement l’histoire des villes du canal, avec la publication de trois ouvrages illustrés et bilingues en français et en arabe sur l’architecture des villes de Port-Saïd, Ismaïlia et Suez, un quatrième volume de synthèse devant clore ce programme. Il s’agit du projet Isthme dirigé par Mercedes Volait, spécialiste de l’architecture moderne et contemporaine en Égypte.

Un bulletin a été créé pour publier les principaux résultats des recherches effectuées dans ces fonds.

Nous avons là un exemple original de gestion et de sauvegarde d’un fonds archivistique privé, dans des circonstances dramatiques totalement imprévues, mais avec une souplesse et une adaptabilité remarquables, avec aussi un accompagnement amical et efficace d’un service d’État comme les Archives de France qui jouent loyalement la logique du dépôt d’archives privées, et le support logistique et moral d’un grand groupe industriel – GDF SUEZ devenu ENGIE, héritier du même esprit, « l’esprit de Suez ».

Aux archives nationales

L’inventaire des archives déposées aux Archives nationales de France à partir de 1977 est disponible en ligne sur le site des Archives nationales. Il est sans grande ressource en ce qui concerne la presse du canal, mais il en est question tout au long des dossiers d’administration courante. On y trouve trace néanmoins, par exemple, du Phare de Port-Saïd et du Canal de Suez14 à côté du bulletin décadaire Le Canal de Suez (1872-1957) qui a été numérisé. Une référence aussi à « presse et périodiques ».

Périodiques

Les conditions dramatiques qui ont présidé à la sauvegarde et à la conservation des archives de l’ancienne Compagnie universelle du canal maritime de Suez n’ont pas permis de tout préserver dans les mêmes conditions. C’est ainsi que les journaux, à tort ou à raison, n’ont pas été considérés comme prioritaires ; on en a néanmoins retrouvé les traces : le 5 janvier 1978, la Bibliothèque nationale a enlevé du dépôt d’archives du Vésinet un certain nombre de journaux et périodiques, après tri, dont certains édités en Égypte :

  • Bulletin de législation égyptienne et de jurisprudence égyptienne (1909 à 1948),
  • Gazette des Tribunaux mixtes d’Égypte (1924 à 1942).18 volumes,
  • La Bourse égyptienne (1934 à 1939). 24 volumes,
  • Le Phare d’Alexandrie (1904 à 1936). 43 volumes, – Le Journal du Caire (1915 à 1955). 68 volumes.

Il a été également proposé à la Bibliothèque nationale d’autres périodiques égyptiens mais sans trace d’enlèvement :

  • Revue d’Égypte (1937-1952),
  • National Bank of Egypt Economic Bulletin (1950-1957),
  • Annales du Sénat égyptien (1942-1957),
  • Journal du Commerce et de la Marine (Égypte) (1954-1956),
  • Egyptian Gazette (1954-1958),
  • L’Égypte contemporaine (1920-1951),
  • Journal officiel égyptien (1912-1957),
  • Annales de la Chambre des députés égyptiens (1928-1938),
  • Egyptian Directory (1927-1947),
  • Revue égyptienne de droit international (1948-1956).

Par lettre en date du 17 octobre 1978, Jean Prinet, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale, écrivait au maire du Vésinet, pour lui notifier son acceptation de « la liste des périodiques dont un inventaire sommaire a été établi par M. Jean Watelet, conservateur ». Des recherches ultérieures permettront peut-être de retrouver la trace de ces collections dont une partie a été intégrée directement dans les collections de la Bibliothèque nationale de France.

Un autre déménagement a été réalisé en 2010 à la suite aussi de la vente de locaux anciens à Saint-Cloud : au total, 110 palettes de vingt conteneurs ont été expédiées aux Archives nationales du monde du travail à Roubaix, soit l’équivalent de 1 100 mètres linéaires. La dernière expédition à Roubaix a eu lieu le 19 décembre 2011. On ne trouve pas trace de périodiques dans les bordereaux de versement, les archivistes ayant l’habitude de traiter cela de « littérature grise ». 

Bibliothèque de l’ancienne compagnie universelle à Paris La Défense

Un énorme fonds d’ouvrages et de revues techniques et internationales se trouve en ce moment en garde meuble faute de lieu adapté pour le mettre en œuvre. Elle se trouvait dans l’immeuble historique de la rue d’Astorg à Paris, dans de somptueuses vitrines de chêne vitrées. On y trouve un certain nombre de titres édités en Égypte dont, la liste n’est pas exhaustive, le Bulletin décadaire, 1872-1957, Le Canal des Deux Mers deux volumes de 1872-1874, Le Canal de Suez de 1858 et 1859, 1870-1934, L’Isthme de Suez neuf volumes, de 1858-1870, L’Isthme de Suez, bulletin de 1856-1863, Journal du Commerce et de la Marine (Société de Publications égyptiennes, Alexandrie) de 1955, La Revue du Canal en français et en arabe d’août 1952 à août 1956, Le Bulletin de la Société d’Études historiques et géographiques de l’Isthme de Suez, 1948-1956, six volumes et trois mémoires, un cahier sur François Charles-Roux.

Le fonds Jean-Édouard Goby

Le rédacteur en chef et fondateur de ce bulletin, Jean-Édouard Goby (1908-1992), ingénieur des Ponts et Chaussées à la Compagnie universelle en résidence sur le canal de Suez, historien du canal, membre de la Société de Géographie et de l’Institut d’Égypte, a légué ses archives personnelles (18 mètres linéaires, 128 boîtes) et sa bibliothèque en partie à l’association du souvenir et en partie à l’Institut de France qui a confié sa part en dépôt à cette dernière. Le fonds est donc regroupé et a été classé en 2011 par Lina Sbeih31. Il a enfin doté un prix à l’Institut de France qui récompense chaque année un travail sur l’Égypte et sur l’œuvre française en Égypte.

Cette masse de documents de plus de deux kilomètres linéaires est classée dans ses grands ensembles. Elle est incontournable pour qui travaille sur l’histoire du canal de Suez, pour la presse en particulier, mais il demeure un gros travail pour l’analyser en détail. On relève par exemple dans l’inventaire de Lina Sbeih :

  • Goby 124-125. Coupures de presse sur l’Égypte et presse francophone ;
  • Goby 139. Un imprimeur alexandrin (Antoine Mourès), un journaliste (Jules Munier) et un bibliographe coptisant (Henri Munier) français en Égypte : mémoire, brochure, correspondance, 1945-1985 ; – Goby 149. La Décade égyptienne : notes, documentation… 1979 ;
  • Goby 277. La Décade égyptienne, comptes rendus trimestriels des séances de l’Académie des sciences d’outre-Mer, tome 39, 1979 ;
  • Goby 214-216. Les événements de 1956… et les guerres dans le canal jusqu’à sa réouverture en 1975 : coupures de presse, notes, documentation 1956-1987 ;
  • Goby 271. Index des premières séries des Cahiers d’histoire égyptienne par Jean Ellul, Le Caire, 1954 ;
  • Goby 247-250. Société d’études historiques et géographiques de l’Isthme de Suez ;
  • Goby 278. Bulletin de la Société d’études historiques et géographiques de l’Isthme de Suez : assemblées générales, code de classification décimale, table des principaux articles, table des matières des travaux imprimés par la société…

Fonds d’archives et bibliothèque de l’ancienne compagnie universelle à Ismaïlia

Les principales décisions se prenant en France, les documents les plus importants y sont demeurés et y sont accessibles. Il existe néanmoins à Ismaïlia un autre fonds demeuré en Égypte qui n’est pas encore doté d’instruments de travail. Il est en cours de traitement à la Bibliotheca Alexandrina. Une description exploratoire en a été faite par Philippe Chevrant, archiviste paléographe, ancien bibliothécaire de l’Institut français d’Archéologie orientale du Caire. Une rapide couverture photographique y atteste de la présence de documents imprimés : des découvertes sont à y faire dans le cadre de la préparation du futur musée du canal dont la première pierre a été posée solennellement en 2013.

La presse francophone du canal. Liste générale

La liste suivante regroupe les titres de presse francophone liés au canal de Suez :

  • L’Isthme de Suez – Journal de l’Union des Deux Mers, bimensuel, 1856 à 1859 ;
  • Le Journal maritime et commercial, 1870-1871 ;
  • Le Canal de Suez, bulletin décadaire de la Compagnie universelle du Canal maritime de Suez, 1872- 1918 ;
  • Le Journal du Canal, à partir de 1867 ;
  • Le Journal de Port-Saïd, courrier hebdomadaire du Canal de Suez, commercial et d’annonces. Supprimé en 1871 ;
  • L’Avenir de Port-Saïd, 1873-1874 ;
  • L’Indépendant d’Égypte, 1873 ;
  • Le Courrier de Port-Saïd, journal commercial, littéraire, judiciaire et d’annonces, 1874 ;
  • Le Bosphore de Suez, à partir de 1880 qui devint Le Bosphore égyptien ;
  • Bulletin trimestriel de la navigation par le Canal de Suez, 1880-1882 ;
  • La Vérité, 1893 ; – Le Phare de Port-Saïd, 1895 ;
  • Le Courrier du Canal, 1912-1914 ; – Le Messager du Canal de Suez, 1926 ;
  • La Tribune de Port-Saïd, 1951 ;
  • L’Isthme de Suez – journal de l’Union des Deux Mers, 1862-1864, Société artistique, littéraire, archéologique et numismatique de l’Isthme de Suez ;
  • Notes d’information de la Société d’études historiques et géographiques de l’Isthme de Suez, Jacques Daumas et Jean Goby. 1946-1956. Six volumes de Bulletins, trois de Mémoires, et un Cahier de François Charles-Roux ;
  • La Revue du Canal en français et en arabe d’août 1952 à août 1956.

L’entreprise bien engagée de la numérisation par le CEAlex de la presse francophone et allophone du canal de Suez correspond à l’ambition du projet déjà ancien de rapprocher les sources de l’histoire du canal de leurs lecteurs. Cela permet de faciliter aux Égyptiens comme aux autres chercheurs du monde entier comme aussi à ceux qui ont travaillé sur le canal l’accès aux sources de leur histoire.

Photographie

Films et documentaires